Polyacteurs comme on est omnivore

Equilibre pro perso. Etre slasheur et polyacteur et s’investir professionnellement
Un régime varié d’activités professionnelles et personnelles …
Polyacteurs comme on est omnivore? 
Ce matin un article qui parle des hommes qui choisissent de ne pas sacrifier leur vie de père à leur travail s’est mis à résonner avec d’autres lectures:
-sur les entreprises qui passent aux 4 jours de travail par semaine et dont les salariés plus satisfaits de leur équilibre pro-perso deviennent plus créatifs et efficaces pour au final en faire autant qu’avant…
-  sur les mères à temps partiel (dont je suis) qui nous disent depuis longtemps que ça ne les empêche pas d’en faire autant qu’à temps plein, à condition de revoir leur façon de gérer leur charge de travail; 
- sur les comings out de nombreux slasheur.euse.s (dont je suis également) qui partagent avec nous la façon dont leurs différentes activités s’enrichissent les unes-les autres et contribuent à la fois à leur épanouissement et à leur efficacité dans les différents domaines dans lesquels ils s’investissent …
- sur l’évolution du monde du travail qui en fragmentant de plus en plus les tâches tend à produire des « bullshit jobs »…
- Et enfin - et le lien est moins évident j’en conviens😀-… les éternels régimes qu’on nous propose chaque été pour finir par conclure que le meilleur d’entre eux est sans doute de manger de tout, équilibré et en quantité suffisante parce que nous sommes des omnivores…
Equilibre pro perso; etre slasheur et polyacteur et s’investir professionnellement
Faire notre marché en fonction de nos envies, de nos besoins sans que cela ne soit perçu comme un manque  d’investissement professionnel…

Finalement pour se sentir bien dans sa vie personnelle et professionnelle, la meilleure des recettes ne serait-elle pas de pouvoir s’investir suffisamment et pleinement dans nos différents rôles sociaux … 

Sans chercher le "régime miracle“ mais juste en assumant pleinement d’avoir plusieures vies -ou plutôt d’avoir une vie multiple et riche- et de faire les choix que cela implique pour se sentir plus épanouis et plus disponibles. 

Mais, parce qu’il y a toujours un mais… ou plutôt des conditions : 

À condition de ne pas devoir justifier en permanence de nos différents switchs (en évitant ainsi la culpabilité et la charge mentale qui va avec)…

A condition de faire des choix et peut-être même de refuser tel ou tel poste ou mission… pour mieux pouvoir se concentrer sur ce qu’on fait déjà et qui nous plait et continuer de pouvoir articuler nos différentes vies.

C’est peut-être cela que les femmes ont compris plus tôt que les hommes (aussi parce qu’elles n’ont pas socialement eu vraiment le choix): respecter notre besoin profond d’être des polyacteurs, d’enchainer et de combiner comme on le fait depuis toujours nos activités alimentaires, parentales, créatives, spirituelles, conviviales solitaires, de construction, de production, de réflexion, d’éducation, de transmission, de religion ou de philosophie; chercher à retrouver un rapport équilibré au monde qui nous entoure, aux autres et à notre environnement;

C’est peut-être aussi, refuser d’être happé dans la course vers une carrière professionnelle du toujours plus haut-plus fort pour inventer une carrière tout aussi riche mais probablement beaucoup moins clinquante…

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