la supervision de coachs (faq)

La supervision pour les nuls 😅 sans honte et sans reproche 👸🏼


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Questions fréquentes sur la supervision de coachs ...



Au fait,  ça sert à quoi, au juste, la supervision des coachs?

la supervision de coach pour garder sa motivation, rompre l'isolement et se sentir soutenu
On ressort boosté, énergisé et remotivé d'une séance de supervison

On a tous une idée de ce qu'est la supervision. Parfois on imagine même qu'il va s'agir d'être contrôlé dans sa pratique du coaching. Il n'en est rien. Tu trouveras pas mal de réponses plus détaillées en parcourant ce site mais pour résumer on peut dire que :

-->même si les fédérations professionnelles estiment que la supervision est une obligation pour tous ceux qui se définissent comme des coachs professionnels, la supervision reste un lieu ouvert où on peut tout d'abord trouver du soutien, mais aussi venir poser ses doutes et ses incertitudes ...
--> c'est également un lieu où on peut venir résoudre ses difficultés, notamment celles que l'on rencontre avec certains de ses clients.
--> on peut aussi y continuer de développer ses connaissances et sa pratique. Sans être un espace de formation, on peut ponctuellement y découvrir de nouveaux outils et de nouvelles façon de pratiquer et même se rafraichir la mémoire sur des apprentissages oubliés.

--> le ou la superviseur.e est avant tout un pair. C'est à dire quelqu'un qui exerce le même métier et qui est là pour écouter, accompagner, guider parfois mais surtout pour permettre de prendre du recul et de questionner ses propres croyances, valeurs et espoirs.

Les bénéfices de la supervision sont sensiblement différents pour un débutant ou pour un coach expérimenté. Le premier y trouvera plutôt une façon d’être guidé dans son développement, alors que le second gagnera à être plus souvent remis  en question pour booster sa créativité. 

A noter que d’autres metiers utilisent aussi la supervision, surtout de manière collective, pour y trouver un espace de réflexion sur leurs pratiques professionnelles: les formateurs, les professionnels de santé, les managers…


On met parfois du temps à trouver la bonne formule de supervision et le bon superviseur. Mais quand on interroge ceux qui ont trouvé le/la superviseur.e qui leur convient, ils affirment tous* ressortir de supervision, boostés, ré-énergisés, plus confiants et motivés pour exercer leurs missions de coachs.



Les fédérations professionnelles exigent-elles de la supervision individuelle ou de la supervision collective?

Pour les fédérations professionnelles de coaching, le coach peut généralement choisir lui-même le type de supervision qui lui convient le mieux: individuelle ou collective. 

A noter une exception pour les coachs en cours d’accréditation par l’ EMCC Global. dans ce contexte, c’est la supervision de coachs individuelle qui est exigée car elle garantie une attention sur mesure aux problématiques du praticien.

Tout en étant plus généraliste que la supervision individuelle, la supervision de coachs collective permet  aux praticiens de bénéficier en revanche, de la dynamique du groupe et des apports entre pairs. 


Peut-on se faire superviser quand on n’a pas beaucoup de clients?

la supervision echafaudage et soutien du coach sans client
Construire des ponts et des passerelles dans sa pratique

Aux coachs qui démarrent, je propose souvent un travail à dominante didactique dont l’objectif est tout autant de les rassurer sur leur professionnalisme, que de les amener à consolider leurs connaissances théoriques et de les soutenir dans la construction de leur projet professionnel d’accompagnant.

 

La supervision didactique est une forme de supervision qui est largement orientée vers la monté en compétence professionnelle, l'apprentissage pratique, la construction de son identité de coach* et la capacité à se donner les autorisations indispensables à son autonomie et sa créativité de praticien.

 Dans le cadre d’un dialogue réflexif avec le superviseur, l’approche didactique permet par exemple, de revoir facilement certaines bases parcourues un peu rapidement en formation ou d’aborder simplement des points avec lesquels on n’est pas au clair, même s’ils sont très basiques.

 Elle permet de comprendre comment se construisent les gestes professionnels du praticien, y compris ceux qui semblent les plus spontanés.

 Elle permet aussi de découvrir petit à petit sa véritable intentionnalité.

C'est un peu comme le niveau 1 de la supervision même si bien sûr, les différents types de travaux qui sont menés en supervision n'ont pas à être hiérarchisés car l’accompagnement didactique fait partie à part entière de la supervision, toute la vie professionnelle du coach durant.

 ( cf ci-contre, la boussole de la supervision de Martine Volle).

 

Mais la supervision est surtout un espace sans jugement, où toutes les questions trouvent leur place. Même celles (surtout celles) qu'on n'ose pas poser  ...et pourtant… que nous nous sommes tous posées un jour, sans toujours oser l'avouer!!!

 

voir aussi :

Je sors de formation, à quoi la supervision  peut-elle  me servir? ci-dessous

L'article du blog sur la supervision: cliquer ici



La supervision coûte trop cher pour un coach qui commence!

Par conviction, au sein de LabDeCoachs, j’accorde toujours une attention particulière aux coachs qui sont en cours de formation ou qui démarrent dans ce métier. Je le fais aujourd’hui avec un véritable plaisir, motivation et enthousiasme. 

—> Parce qu’on n’a pas nécessairement beaucoup de clients quand on commence, je propose des tarifs qui sont ceux d’un coaching traditionnel pour les coachs qui ont moins de 3 ans de pratique et/ou qui se lancent.


Je sors de formation, à quoi peut me servir la supervision ?

Rares sont les coachs qui osent s’émanciper de ce qu’ils ont appris en formation pour commencer à construire une pratique qui leur ressemble tout en respectant les cadres éthiques et déontologiques des professions de l’accompagnement. 

La supervision est un espace formidable pour aborder ses premières pratiques, les questions qu'elles peuvent soulever et les autorisations qu’il est important d’apprendre à se donner. 

Si le coaching s’apprend, il nécessite aussi de beaucoup désapprendre:

  • désapprendre le réflexe d’utiliser ses « fiches » et ses « antisèches » 
  • désapprendre l’envie du conseil, 
  • désapprendre le désir de savoir pour l’autre, celui de le sauver et de lui faire plaisir… 
  • désapprendre l’envie de faire une « belle séance »
  • désapprendre la peur du silence …

La supervision permet de travailler  à la fois sur soi-même mais aussi sur ce qui se joue dans la relation qui est entretenue avec les clients et de désapprendre à leur écoute. 

La supervision ouvre un espace réflexif où il est possible d’interroger l’impact des différents outils et  différentes approches mais aussi leurs présupposés et les valeurs qui les sous-tendent. 

Les séances sont aussi un lieux où il est possible de travailler sur ses enthousiasmes et ses réussites pour les consolider.

Mais surtout, face aux doutes ou aux  difficultés, la supervision permet de se sentir moins seul et de se sentir soutenu dans son projet…

Monter en compétence dans un nouveau métier en dehors du cocon de l'école, devenir entrepreneur alors qu'on a toujours été salarié jusque-là, gagner en autonomie alors qu'on avait l'habitude d’être totalement pris en charge par son entreprise d'origine, se découvrir une vocation de commerciale ...ou pas,  entretenir son réseau, cibler et pitcher son offre,  faire ses premiers pas sur le web, affronter les questions d'argent et parfois les inquiétudes du lendemain ...

Autant de montagnes à franchir qu'il sera plus facile d'explorer et de gravir, bien accompagné par un praticien qui te soutiendra à chaque moment de doute et qui saura souligner toutes tes réussites, les grandes comme les petites, alors que, toi qui es coach tu le sais bien, il est si facile de les négliger quand on est pris dans le tourbillon d'un agenda trop dense !!


Comment choisit-on sa supervision et son superviseur ?

Je te propose de lire dans le blog du LabDeCoachs l’article que j’ai écrit sur le sujet ! Tu peux aussi aller dans les deux rubriques supervision individuelle et supervision collective du site pour en savoir plus .


Je me fie à mon intuition. Je ne sais pas si c’est ok?

Se fier à son intuition est essentiel. Néanmoins il est également important de pouvoir prendre conscience de ce qu’on fait lorsqu’on accompagne et de ce qui se passe pour la personne Lorsqu’on démarre, et parfois même après plusieurs années de pratique, on doute parfois de sa légitimité à accompagner des personnes. On a à la fois besoin de monter en compétence et d’être rassuré et mis en confiance vis à vis de sa pratique.  Cela reste souvent difficile de faire le lien entre les cours, la pratique, ses intuitions et ses valeurs personnelles et professionnelles.

L’espace de supervision te permettra d’explorer les intuitions qui sont à la base de tes «supers pouvoirs » de praticien pour comprendre comment ils fonctionnent, explorer toute leur puissance afin de savoir comment les approfondir tout en te garantissant que tu n’es pas en train de te soigner toi-même sur le dos de tes clients mais que le fais au contraire, en consolidant une pratique éthique et déontologique au service de tes clients. 


On me dit que je dois cibler mon offre, mais moi, j’ai plutôt envie de coacher tout le monde! Qu'est ce que je peux faire?

Quand on commence on a envie de tout tester. Et c'est souvent le signe de son enthousiasme pour ce métier formidable de coach. Pendant un premier temps, comme durant la formation, cela peut être une bonne chose d'ailleurs, car cela permet d'expérimenter plusieurs types de coachings et de client. Après tout, la plupart des formations sont généralistes et quand on en sort, on est capable d’accompagner de nombreux clients.

Cela n'a néanmoins qu'un temps. Pour exister sur le marché de l'accompagnement, il est important de se différencier. Ce n'est qu'à cette condition que l'on viendra vers vous.  Et c'est tant mieux car cela veut aussi dire qu'on viendra vers vous pour chercher ce que vous êtes vraiment en tant que professionnel du coaching.

Mais au fait, qui êtes vous vraiment dans ce métier? Et c'est bien là toute la question...

Il faut souvent de nombreuses années de pratiques pour pouvoir y répondre. Se faire superviser peut néanmoins accélérer ce processus de maturation identitaire.

En tant que superviseure, je nous considère avant tout comme des pairs. Les séances de supervision sont donc des espaces où peuvent être explorées tes histoires professionnelles les plus aidantes et les plus attrayantes,  tes valeurs personnelles et professionnelles,  ton identité d'accompagnant et ton sentiment de légitimité,  ta pratique du coaching et ta confiance en toi,  et in fine, ce qui est le plus important pour toi dans ta pratique et ton éthique professionnelle...
A partir de là, si tu es en train de construire ton offre, il sera possible d'aborder son positionnement, ce que ça veut dire de construire une offre unique, ciblée et surtout qui soit à la fois alignée avec tes valeurs et qui tiennent compte de ce que cela implique sur le plan du marketing et d’un business model…

 

Pas de recettes toutes faites ni de « trucs et astuces » marketings ( et encore moins de conseils😉,  mais un accélérateur de murissement  et une vraie réflexion sur l’offre authentique que tu peux proposer ainsi que sur les clients auxquels cela s’adresse particulièrement …

 


Je suis formée et certifiée, mais je n'arrive pas à trouver de clients. Pourquoi?

Souvent à la fin d'une formation au coaching on demande au «jeune Padawan »  "quelle est ta couleur de coach? "  ou encore "quelle est ton unicité? » .

Certains parlent même de "grand WHY" ou demandent: "quelle est ta mission?".

Plus simplement d’aucun s’interrogent juste pour savoir:  "quel est ton style de coaching?"

 Mais, à de rares exceptions près, quel est le coach fraîchement formé qui est vraiment en capacité de répondre à cette question ? 

 

Pourtant, quel que soit le nom qu’on lui donne, les clients ne s’y trompent pas. Le plus beau des sites, les plus sympas des podcasts, l’accumulation des meilleures formations ne suffisent pas tant que tout cela ne n‘est pas connecté au plus profond de ton histoire de vie, de tes ressources émotionnelles et du sens que tu choisi de leur donner au service de ceux que tu accompagnes…

C’est tout cela que l’espace de supervision t’invite notamment à aborder pour te permettre de forger ton alignement professionnel et renforcer l'authenticité de ton offre ...

Mais là encore… pas de miracles : il  faut du temps ( et parfois même beaucoup de temps) pour construire un empire.
Et j’aime bien dire que ce n’est qu'en faisant qu’on devient « faiseron »…😉

 


J'entends parler de l’hygiène du coach: qu’est ce que c’est?

Les praticiens de l’accompagnement travaillent quotidiennement avec les émotions de leurs clients.  Il offre à la fois un espace d’accueil et de réflexion aux affects de ceux qu’il accompagne.
On ne devient pas coach sans apprendre à coacher. Mais on agit véritablement comme un coach lorsqu’on commence à s’utiliser soi-même comme le principal outil du processus. S’autoriser à être touché et parfois même affecté par les paroles de nos coachés est une des clés de l’authenticité de nos accompagnements. Mais cela suppose aussi de savoir prendre soin de soi.

Cette hygiène de cordonnier bien coaché et supervisé est essentielle pour vivre ce métier comme une chance et ne pas risquer d’être tenté de panser ses blessures sur le dos de nos clients…


* enquête Gaëlle le Buzullier à paraitre chez Undici éditions : Parité et Alliance dans la supervision.