“Le personnage au centre de la supervision est le supervisant.
Le superviseur ( et/ou les autres supervisants dans le cadre d’une supervision collective) est l’étayage qui lui permettra “d’ouvrir de l’espace pour des initiatives” (Michael White)
*in la question du cadre en supervision, I Laplante, N Debeer, Le grand livre de la supervision, Eyrolles. *
La supervision se veut d’abord un lieu de soutien pour les professionnel.les de l’accompagnement et de la relation d’aide.
Une partie importante de la supervision a une vocation pédagogique de transmission et d’affutage des gestes et des pratiques de l’accompagnement.
Mais au delà c’est aussi un lieu de soutien, où on l’on peut poser toutes les questions sans restriction, où on peut accueillir ses émotions, les poser et les explorer, où l’on vient révéler et explorer ses zones d’ombres mais aussi mettre en valeur et approfondir celles qui sont dans la lumière.
C’est un espace d’analyse critique de sa relation à l’autre où l’on peut déchiffrer les constructions sociales, où on ouvre sa réflexion face aux enjeux du monde et de la société pour mieux aligner sa posture, où l’on vient libérer sa pratique et construire son intention et sa réflexivité en conscience.